Le Ganga cata est une espèce sédentaire mais nomade peu commune à temporairement abondante au Maroc (Bergier et al. 2022). L’espèce a connu, depuis la fin du XXième siècle, une terrible régression dans notre pays ; ainsi, les populations du Tafilalt (par exemple) se sont fortement appauvries ou ont même disparu.

Observé dans un habitat désertique très pauvre en oiseaux (une steppe à Harmal Peganum harmala). C'était la seule espèce de pouillot vue dans cette zone en quatre jours de prospections. Pas de fauvettes non plus, uniquement des alaudidés et quelques traquets.

Le Merle noir Turdus merula est un nicheur sédentaire, peut-être aussi un hivernant au Maroc (Bergier et al. 2022). Les pontes de 2 à 5 œufs sont déposées pour la plupart entre fin mars et mi-juin, occasionnellement de fin février à début juillet. Les deuxièmes pontes sont régulières, avec quelquefois des triples pontes à basse altitude dans le Nord-Ouest du pays.

Près d’une centaine de mentions d’Aigrettes à gorge blanche Egretta gularis, une espèce afrotropicale, ont été rapportées au Maroc (Bergier et al. 2022). L’Aigrette à gorge blanche avait même constitué un couple mixte avec l’Aigrette garzette au sein de la héronnière de l’Archipel d’Essaouira, en 2014 (Qninba et al. 2011).

Le Faucon d’Éléonore Falco eleonorae est un nicheur migrateur et un migrateur de passage au Maroc ; ses pontes sont déposées à partir de mi-juillet et les éclosions ont lieu entre mi-août et mi-septembre (Bergier et al. 2022).

Les observations d’août sont rares, surtout dans le Sud ; celles de Mehdi Sadak et ses amis sont donc particulièrement bienvenues !