Les observations d’août sont rares, surtout dans le Sud ; celles de Mehdi Sadak et ses amis sont donc particulièrement bienvenues !

L’Ibis falcinelle Plegadis falcinellus, après une période de grande rareté et d’absence de reproduction au cours de la première moitié du XXième siècle, a niché à nouveau au Maroc (à Massa) en 1994 et probablement à Marrakech au début des années 1980’s.

Le 10 juillet 2024, vers 8h30, nous avons observé brièvement (environ 2 mn) un Traquet du désert (Oenanthe deserti) femelle près du Douar Tougana, à environ 4 km au sud de l’agglomération de Marrakech. L’oiseau, au corps ocre clair, se déplaçait en voletant sur de courtes distances, ce qui a permis de bien observer la large barre noire terminale complète sur l’extrémité de la queue.

Le Groupe d’Ornithologie du Maroc (GOMAC) vient de publier un bel ouvrage intitulé « Oiseaux des montagnes marocaines », avec le soutien d’une autre ONG marocaine, Living Planet Morocco (LPM).

Le Ganga unibande Pterocles orientalis, sédentaire peu commun à localement commun dans une grande partie du Maroc non désertique, est présent dans le Souss (Bergier et al. 2022). Le 6 Juillet 2024, Mr Mehdi Sadak a observé un mâle adulte au barrage sur l’Oued Massa à Toubouzar (29°53'12.7"N 9°35'23.0"W). L’oiseau tournoyait en vol à moyenne altitude autour de la retenue avant de descendre toucher brièvement l’eau. L’oiseau, dérangé probablement par l’observateur, s’est éloigné avant de revenir et toucher l’eau une deuxième fois.

L’aire de reproduction de l’Engoulevent du désert Caprimulgus aegyptius (un estivant nicheur localement commun dans les zones semi-désertiques) s’étend du Maroc Oriental jusqu’au Souss ; il est aussi un hivernant occasionnel (Bergier et al. 2022).